> Les pièces jouées > Un simple froncement de sourcil

Un simple froncement de sourcil


« C’est la première fois que je joue un personnage qui s’appelle Claude ». Ah les affres de la création ! Un auteur, un metteur en scène et un acteur entrent en répétition… le moindre mot, un geste irréfléchi, prennent des proportions apocalyptiques. Dur d’être artiste ! L’humour décalé de Ged Marlon passe à la moulinette les idées sur le théâtre contemporain. Un spectacle drôle et plein de fantaisie, une trouvaille théâtrale.

GED MARLON

Au théâtre il a surtout joué dans ses propres spectacles à l’humour décalé, sur le fil de l’absurde.

En 1981, il co-écrit avec Farid Chopel « Les aviateurs » qu’ils joueront ensemble en 1986. Après « Games » en 1985 et « Comédie fluviale » en 1997. Il écrit alors « Un simple froncement de sourcil » en 2000. Cette pièce est créée avec Jacques Dau, Jean-Marc Catella et Vincent Roca. Elle est reprise en 2002 et 2003 ainsi qu’en 2004

Avec Jean-Michel Ribes, il a joué dans les « Brèves de comptoir » et il est le barman dans « Ca c’est Palace ».

Au cinéma, il a tourné entre autres avec Patrice Leconte (« Tandem »), Bertrand Tavernier (« Laissez-passer »), Gérard Oury (« La vengeance du serpent à plume »), ...

Actuellement on peut retrouver Ged Marlon dans « Solo », one-man-show qu’il a écrit et mis en scène et qu’il interprète au Petit Montparnasse.

Jean-Pierre Bacri a dit de lui : « Je suis très "client" de l’humour de Ged Marlon, à des années lumières de l’humour de caserne, vu à la télé ou ailleurs ; pas de vulgarité, pas de conformisme ; de l’absurde, du distancié, une façon de se reculer et de saisir des attitudes humaines, dans ce qu’elles ont de pathétique, de perdu, comme on l’est soi-même. »

La pièce

Un simple froncement de sourcil est une pièce sur le théâtre en général, un regard de dérision et d’humour sur les difficultés, les obstacles de la création. On découvre comment se fabrique un spectacle, des balbutiements à la représentation, le parcours des idées, la transformation depuis les répétitions jusqu’à la première.

Un acteur, un auteur et un metteur en scène se débattent avec leurs inquiétudes, leur fragilité, leur bonne volonté, sans nombrilisme et sans jugement sur aucun genre théâtral. Les personnages ne sont pas parodiques, clichés, ils existent simplement avec leur réflexion bancale, dans leur réalité.

Scènes jouées, travail à la table, pauses, le spectateur comprend au fil des contre-pieds que tout a été écrit, que c’était la règle du jeu auquel il a participé, complice de cette pièce de théâtre.




mieux vu avec Firefox